Venise et Capri
Pour quelqu’un qui vient des pays du Nord,
ce qui frappe le plus en Italie,
dès les premiers instants, c’est ce ciel bleu
qui va réveiller toutes les couleurs.
Elles ouvrent l’œil en poussant d’abord
un long soupir puis sortent de leur lit
et partent se promener en tous lieux
disséminer leur dose de bonheur.
Frappant aussi cet enchevêtrement
de maisons, de patios, de ponts, de rues
aux débouchés souvent inattendus,
si rafraîchissant et si attachant.
Un pays avec une telle allure
devient pour sûr un havre de peinture.
Konrad Mägi - Venise1 (1922-23)
Konrad Mägi - Paysage de Capri (1922)
