Quand vient l’automne, Paris se met au roux,
C’est un ton qui lui sied ainsi qu’à la Seine,
Celui où se mêlent les joies et les peines
Dans une mélancolie de climat doux
Qui murmure à l’oreille de ses poètes
Et se glisse dans les toiles des artistes.
On aime à se promener, jouer au touriste,
Aller boire un café ou faire la fête,
Respirer cette atmosphère si typique
Que des siècles d’histoire ont alimenté.
Le passé s’y promène aussi, nostalgique,
Et se fixe parfois sur le chevalet
D’un peintre conquis voulant rendre un hommage
A ces rues témoins de son humble passage.