Quand on aime une ville,
On oublie les clichés,
Les formes, les objets,
Les conventions stériles.
On est juste happé
Par un je-ne-sais-quoi,
Un tsunami d’émoi
D’où surgit son passé,
Ses poètes, ses rois,
Ses hauts faits, ses héros,
Ses hôtels, ses châteaux,
Ses musées, ses beffrois…
Toutes ces vibrations
Montant de l’Invisible,
Qui vont prendre pour cible
Vos propres émotions.
Plutôt que les éteindre,
C’est alors qu’il faut peindre.