Pour accompagner le jeu du violon,
faire pleuvoir des touches de couleur,
autant qu’il y a de notes de musique.
Construire avec minutie et passion
cette deuxième voix chantant en chœur
son flux puissant de belles harmoniques.
Et si chaque note et si chaque touche,
prise isolément, n’a qu’un sens banal,
la composition en fait un concert
feu d’artifice, sauvage et farouche,
une œuvre d’art, un tableau musical
qui charme les sens et leur univers.