A force d’être emprisonnées,
Recroquevillées dans la glace,
Les maisons se tordent,
De douleur l’hiver et de rire au dégel,
Quand elles reprennent des couleurs.
Pour ne pas les vexer,
Quand vient le printemps,
Les rues font de même
Et l’on passe un bon moment ensemble
A apprécier le ciel bleu qui revient.