Mettre le XXème siècle en peinture
C’est comme peindre une météorite,
Les modèles sont grands, lourds, ils vont vite
Et traversent la toile à toute allure.
Lorsque vous essayez de les inclure
Dans le cadre, ils font tout pour en sortir,
Il vous faut résoudre la quadrature
Du cercle pour pouvoir les contenir.
L’atelier s’emplit d’un tas de poussières,
Il y règne une atmosphère infernale
Et un bruit incessant de bétonnières.
Pourvu que vienne l’ère digitale,
Internet, le virtuel et le tactile
Que l’on puisse enfin repeindre tranquille.