Mais quelle drôle de femelle !
Elle a sa queue au bout des doigts
Changeant de ton à chaque fois,
L’agite comme une gazelle
Avec grâce et légèreté
Sur cette toile encore vierge.
Je l’observe depuis l’été
Et, sans vouloir jouer les concierges,
La soupçonne de nous épier
Pour nous coucher sur le papier ;
Car un tableau si réaliste
Convaincra tous les amateurs :
Qu’ils soient critiques ou artistes,
Ils diront tous : c’est un bonheur !