Ouverte sur le monde, une fenêtre tente.
Tout petit on s’approche et regarde à travers
en rêvant d’aventure et trésors découverts,
puis après des années de croissance et d’attente,
on part.
A l’âge mûr, on revient et revoit
à travers la fenêtre un monde différent,
le tableau de la vie est devenu vivant
mais réel, routinier, suivant une autre voie.
Le temps passe et voilà qu’on se retrouve seul.
Le monde est toujours là et la fenêtre aussi.
Comme nous, sur la place il y a ce vieux tilleul,
qui attend patiemment la fin de la partie.
Sauf quand la fenêtre est celle d’une peinture
qui vous emmène encore vers d’autres peintures.