Quand on arrive au bout du monde,
On ne trouve pas le néant,
Mais un Eden qui vous inonde
De sérénité hors du Temps.
On y voit des jardins célestes
A faire rêver les poètes,
Des temples dorés ou modestes
Venus passer là leur retraite,
Et partout flottent des haïkus,
Comme s’ils naissaient dans le vent
Pour se poser tranquillement
Sur l’âme en quête de bijoux.
Et, comme si c’était usuel,
L’air est empli de spirituel.