Le pincement au cœur au moment du départ,
Ce départ dont on sait qu’on ne le prendra point,
On reste seul à quai, le train est déjà loin,
La nuit va l’avaler car il est déjà tard.
La fillette le sait ; dans la nuit taciturne
Elle se tient debout, solitaire et pensive
Devant la pleine lune et cette perspective
Qui l’invite à rêver son périple nocturne.
La voilà qui s’envole au pays des mystères,
Elle voit les visages et les paysages
Et les vaches parfois tout le long du voyage
Où elle court le monde et les nouvelles terres.
Mais à destination, quand elle est arrivée,
Elle revoit ce quai qu’elle n’a pas quitté.