Souvent chez la jeune muse
La Beauté coule de source ;
Elle l’entasse en des jarres
Puis d’un seul coup innocent
Vous la déverse dessus ;
Et il n’y a plus qu’à la peindre
Ou la mettre en poésie.
Parfois chez certaines âmes
Montant du profond de l’être,
L’Energie coule de source,
Déversant sa bienveillance
Pour remplir les cœurs sensibles
De torrents de Poésie
Et d’Amour universel.
Et lorsque les deux fusionnent
En un seul fleuve fougueux,
Il conduit au Paradis,
Cet océan seul capable
De faire tomber en pluie
L’Energie de la Beauté
Sur les âmes endormies.