Je dois avouer que je suis admirative
Devant ces humains entassés sur leur Terre,
Qui souffrent pourtant depuis des millénaires
Et s’aiment malgré toutes mes tentatives.
Au milieu des maladies, des morts, des guerres
Ils trouvent toujours l’énergie créatrice
Pour muer en Beauté les pires cicatrices,
Puiser l’Eternel en leur être éphémère.
On peut concocter les pires infamies,
Il y en a toujours qui aiment leur prochain,
Déversant partout cet amour de la Vie
Et rendant mes efforts futiles et vains.
Mon travail est un enfer qui se répète,
Il serait temps que je prenne ma retraite.