Les femmes sont des perles de l’espace-temps.
Quand elles vont poser, sur une toile nue,
Un grain de leur beauté, la peinture se tend
D’abord, puis se déforme, s’incurvant en U
Pour recevoir son œuvre dans un bel écrin ;
Et des lignes de force apparaissent alors,
L’arrière-plan s’ajuste, accompagne l’effort
Pour faire ressortir l’éclat du féminin.
Et le peintre n’a plus qu’à laisser son pinceau
Explorer la surface et les lignes de champ,
En semant des trous noirs que notre maestro
Placera à distance de l’astre naissant,
Pour qu’ils ne viennent pas gommer toute l’image
Ou manger la lumière de son beau visage.