Quand un être aimé vient fleurir
Votre appartement intérieur,
Le reste, le monde extérieur,
D’un coup commence à dépérir :
Il s’efface du devenir,
S’évanouissant à l’horizon
Pour ne laisser que le désir
De vivre sa passion à fond.
Quand de même la vie s’approche
Avec son beau bouquet de fleurs,
Pourtant sûrement bientôt moches
Car avec le temps tout se meurt,
Avec désir faut-il cueillir
La pomme ou la laisser pourrir ?
Dilemme dans l’impermanence
Du vieux couple désir-souffrance.