Le corps broyait du noir et n’allait pas très bien,
Une séparation l’avait traumatisé.
Son ADN en deuil et ses gènes gênés,
Il errait au hasard n’ayant plus goût à rien.
Les cellules de crise étaient mobilisées
Et dans un incroyable, incessant va-et-vient
Ce monde s’agitait pour lui porter soutien,
Redonner le moral à son intégrité.
Quelques mitochondries fournissaient l’énergie
Pour lier des filaments d’acides aminés
Et le sang maintenait l’oxygène en survie
Nécessaire au cerveau pour sauver le blessé.
L’esprit est bien gentil, mais souvent il oublie
Tous ces petits amis qui travaillent pour lui.