Depuis plus de cent ans déjà
Je veille sur cette maison :
Dans son jardin sur le perron
J’accueille l’intelligentsia,
Sculpteurs, écrivains, journalistes,
Quelquefois gens de cinéma,
Parfois peintres impressionnistes ;
J’aime à les prendre dans mes bras,
Leur procurant un bel ombrage
Et une agréable fraîcheur
Pendant qu’ils écrivent leurs pages.
Et, baignée dans un tel bonheur,
Leur inspiration sera telle
Que leurs œuvres auront sans doute
Rendu ma maison éternelle
Quand j’aurai terminé ma route.