Cette Terre qui nous nourrit,
Il est temps de prier pour elle.
Notre espace se rétrécit,
La vie s'enfuit de nos parcelles,
Le monde paysan recule
Et l'argent rend le sol aride ;
Nos terres meurent et se vident.
Voici venir le crépuscule,
L’Industrie avance sans bruit
Pour nous avaler dans la nuit.
Et très bientôt, à grand fracas,
Dans tous nos villages perdus,
Ce ne sera plus l’angélus
Que l’on sonnera, mais le glas.