Têtes de mort en errance,
Il y a des gens si creusés par la vie,
Si érodés par la souffrance,
Qu’il ne leur reste que les os
Pour pleurer
Et ces larmes de calcaire,
Retravaillées par le temps
Dans les grottes de l’inconscient,
Feront des merveilles enfouies
Pour les naissances futures.
Souvenirs refoulés d’enfance,
Souvenirs effacés de vies passées,
Il y a des revenants,
En nous,
De l’autre côté du pont,
Qui crient.