Rendre toutes ses couleurs à la ferme, la faire sortir de cette grisaille dans laquelle le citadin l’enferme, avec ses volailles et ses broussailles.
Retrouver le chant du coq le matin, la vie au grand air, qu’il pleuve, qu’il vente, ou qu’il neige, cultiver son jardin sans relâche, pour soi ou pour la vente.
Avoir sa propre basse-cour et puis tordre le cou à tous ces animaux que l’on a élevé, choyé, chéri pour finir bio au menu des locaux.
Abandonner enfin le sport factice, profiter d’une pelle et d’une brouette pour faire tous les jours de l’exercice. Choix de vie courageux, pour être honnête.
Redonner des couleurs à la campagne est plus facile à travers un tableau. Il en faut plus pour qu’avec leurs compagnes les citadins redeviennent ruraux.