J’adore quand les gens
Viennent se promener
Un peu nonchalamment
Dans mes toiles, l’été,
Au printemps, en hiver,
Dans les parcs et jardins,
En ville ou à la mer,
Pour changer du train-train.
On a fait un marché :
Ils seront figurants,
Mais j’efface leurs traits,
Les cache savamment
Derrière un parapluie,
Une ombrelle, un chapeau,
Ou les montre de dos
Pour les mettre à l’abri
Des piques, des ragots
Et qu’ils puissent ainsi
Passer incognito,
Surtout en Italie.