Pour être tranquille, je suis tranquille.
Même les Don Quichotte sont partis
Et je trône seul dans mon plat pays,
Au milieu des marais, loin de la ville.
Quelques mouettes me tiennent compagnie
Et j’ai parfois la visite d’un moine,
Encore respectueux du patrimoine,
Qui vient m’entretenir comme un ami.
Je suis las et tiens à peine debout,
Mes bras sont fatigués, inopérants,
Paralysés. Il est bien loin le temps
Où ils couraient à tous vents comme fous.
Le ciel semble vouloir qu’on en finisse,
Les coquelicots souvent en rougissent.