Avec le temps, c’est à la lueur d’une bougie,
Une petite lueur toute intime et discrète,
Que l’on distingue mieux les rides de la vie,
Elles sont plus profondes et bien plus secrètes.
Au détour d’un sourcil on y lit les tempêtes,
Sur le pli du menton on y voit l’accalmie,
Sur le sourire aux lèvres la fin des soucis
Et le contour des yeux signale les défaites.
Et le petit garçon qui aime les histoires
Au coin du feu le soir avant de s’endormir,
Devant ce livre ouvert de gloires et déboires
Attend impatiemment qu’on conte sans mentir
Les récits du passé qui forgeront son être
Et qu’il a devinés sur le front de l’ancêtre.