Est-ce l’espace qui est grand
Ou la maison qui est petite ?
Oubliez-donc tous vos carcans,
Entrez ! C’est ici que j’habite.
Dans nos contrées du bout du monde,
Le samovar est toujours prêt
Pour accueillir les étrangers
Dont l’âme en quête vagabonde ;
Car si nos hivers sont si rudes,
C’est que les surplus de chaleur
Ont été stockés dans nos cœurs.
Venez-donc en toute quiétude
Boire le thé de l’amitié,
Quel que soit votre pédigrée.
Voyez : dans un petit espace,
On trouve toujours de la place.