Depuis la nuit des temps,
Dans une ronde infinie,
Qui semble n’avoir ni début ni fin
- Il y en a toujours une derrière l’autre -
Elles leur donnent vie,
Les élèvent, les mettent en mouvement,
Elles leur procurent eau, lait, nourriture,
Elles les portent à bout de bras,
Sur leurs épaules ou leur tête,
Elles les caressent, parfois,
Elles les emmènent faire des ronds dans l’eau,
Elles les abreuvent d’amour et d’eau fraîche.
Et pour quelle reconnaissance ?
Les hommes sont des cruches.