Si le printemps séduit par ses attrape-cœurs,
L’été par sa chaleur, l’automne ses couleurs,
Le noir et blanc l’hiver s’enfonce dans nos tripes
En ramenant la vie aux tout premiers principes,
Le Yin le Yang, le Bien le Mal, la Vie la Mort,
Que l’existence nous habille d’un décor.
On voit mieux les contrastes et les clairs-obscurs
Que quand ils se noient sous le soleil dans l’azur,
Mais on dénote aussi l’infinité de nuances
Qui renforce la trame de notre existence.
Comme dans les vieux films, rien n’est ni blanc ni noir,
L’œil l’a bien compris mais le cœur est en retard.