Il ne faut pas rougir de ses tableaux
Même si un à un tous les critiques
Chassant leur proie vous tombent sur le dos
Et vous étripent en place publique.
Une fois que s’en sont allés les fauves,
On panse sa blessure et son ego,
Le sang versé donne de rares mauves
Que le temps plus tard pourrait trouver beaux.
Dans ce petit espace confiné
Où le pinceau s’exprime sans limite
Laisser librement son sang s’écouler
Dans sa peinture et finir sa visite.
Ensuite commence tout le travail
Pour transformer le bestial en corail.