Quand l’ardeur créatrice vous consume
De l’intérieur, semaine après semaine,
Jour après jour, migraine après migraine,
Quand vous voudriez changer de costume,
Enfiler celui d’une vie sereine,
Quand vous voudriez poser cette plume
Qui ne vous laisse pas reprendre haleine,
Quand vous vous sentez devenir légume,
Vidé de toute l’énergie vitale
Que requiert une existence normale,
Quand la vie pratique part dans les brumes
Jusqu’à se croire atteint de cécité,
Alors il est temps de se reposer
Ou d’écrire son éloge posthume.