D’une démarche noble habituée aux grands froids,
L’âme rude et solide infusée de vodka,
Par toutes les saisons, quel que soit le climat,
Laissant leur samovar ronronner sous leur toit,
Tous les jours que Dieu fait sans la moindre anicroche
Ils vont chercher leur pain au village voisin
Ou bien le partager à l’église du coin
Avec ceux qui comme eux vont prier pour leurs proches.
Les vieux de mon pays sont de la vieille école,
Un peu trop pieux parfois mais pour la bonne cause,
Le cœur si généreux, hérité du kolkhoze,
Qu’ils peuvent se passer même de la parole.
Bénissons ces anciens qui, bien que solitaires,
Ont su trouver le vrai après autant de guerres.