La vie de château n’est pas ce qu’on croit,
A peine construit, on est assiégé,
Ravagé, saccagé, détruit, brûlé,
Que l’on soit en terre, en pierre ou en bois.
Quand les vieilles guerres sont terminées,
Quand reviennent les fêtes et les bardes,
Quand on se croit à l’abri, protégé,
Quelque conflit moderne vous bombarde.
Et puis quand la paix est enfin durable
La vie désormais vous met à l’écart
Car votre avenir n’est plus finançable
Et vous mourrez seul comme un vieux briscard.
La vie de château n’est pas ce qu’on croit,
Pour survivre il faut bien plus que la foi.