De l'AIGLE
Pour ne pas vous effrayer
Avec ma grande envergure,
Je me plais à tournoyer
Dans le ciel à vive allure,
Ne descendant au marché
Que pour trouver nourriture
Pour notre progéniture.
Pourtant, à vous observer,
Je devrais, moi, avoir peur,
C'est bien vous le prédateur
Et du ciel je vous vois bien
Avaler la Terre entière ;
Dans un ou deux millénaires,
Il n’en restera plus rien.